Lors du CSE de juillet dernier Mr Echelard s’était engagé à faire une étude d’impact concernant la suppression de la Garantie Minimale des Points de retraite complémentaire pour les cadres. En effet la fusion de l’AGIRC/ARRCO a entraîné la suppression de la GMP en 2019. Le constat est le suivant : en dessous du salaire charnière de 43 977,84 € brut/an (référence de 2018), la perte concernant la retraite complémentaire peut aller jusqu’à 130 € par an, alors qu’au-dessus de ce salaire charnière la perte n’est que de 77 €/an maximum. Donc moins on gagne plus on perd. Ainsi un cadre qui serait au coefficient 250 perd 129,40 €/an. La CFE CGC sera vigilante pour qu’une solution soit trouvée et négociée pour pallier cette injustice.
Le sujet du télétravail a aussi été abordé aujourd’hui en CSE. Lors du CSE extraordinaire du 9 septembre dernier, la direction avait pris l’engagement d’ouvrir la discussion sur le sujet le 17 septembre. Malheureusement il n’est pas sorti grand-chose des échanges d’aujourd’hui si ce n’est un peu de confusion sur l’organisation des ateliers qui étaient censés refléter le retour des salariés sur leur expérience du télétravail pendant la période du confinement. Mais les vraies négociations vont commencer le 25 septembre. Nous espérons juste que la direction a bien compris que le contenu de l’ancien accord présenté aux organisations syndicales avant la crise du Covid avec une seule journée de télétravail par semaine, ne correspond plus à l’attente des salariés. Mme Christine Jehanin, DRH le dit : « ce n’est pas parce que la personne n’est pas là, qu’elle ne travaille pas ». Selon l’avancement des discussions, un accord pourrait peut-être aboutir dès fin 2020.
La CFE CGC sera présente à la négociation d’un accord télétravail dès la première réunion du vendredi 25 septembre 2020.