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En bref,CSE du 24/09

Le gel des embauches : une mesure d’urgence aux conséquences directes

La première mesure phare est le gel total des embauches. Contrairement aux pratiques habituelles, les départs à la retraite et les fins de CDD ne seront plus remplacés de manière automatique. La Direction a justifié cette décision en la qualifiant de « temporaire », nécessaire pour traverser la période 2025-2026.

Pour la CFE-CGC, cette décision soulève de sérieuses questions. Si elle est présentée comme une solution de court terme, elle aura un impact immédiat sur la charge de travail des équipes. La Direction indique vouloir rendre chaque manager  pédagogue  et le forcer à se réinterroger sur son dimensionnement, ce qui signifie concrètement faire face à des départs sans renfort.

Nous avons interpellé la Direction sur l’étude de la charge de travail, décidée lors des dernières NAO, mais qui n’a jamais été finalisée. La DRH a confirmé que le sujet était « à relancer », confirmant nos inquiétudes sur le manque d’anticipation et sur les conséquences de cette politique d’économies sur la qualité de vie au travail.

Le projet « Efficience 2 » : une cartographie Inquiétante

Le projet « Efficience 2 » a pour objectif d’identifier 5 millions d’euros d’économies en plus du projet en cours. Un chef de projet, Laurent Jurrius, a été désigné pour cartographier les activités et identifier des pistes d’optimisation. Si le gel des embauches est censé nous faire passer le cap de la crise, l’objectif final est de trouver des économies colossales. L’efficience 1, un projet déjà en cours, ne rapportera qu’1,5 million d’euros. Le reste, soit 5 millions d’euros, sera à la charge de l’efficience 2. Ces victoires rapides ne sont rien d’autre que des réductions de coûts, des coupes franches dans les prestations externes et des suppressions de postes masquées. En d’autres termes, on vous prépare à devoir faire toujours plus, toujours plus vite, avec toujours moins.

Festival de cinéma citoyen de Vannes

Le résultat économique du festival présente une légère marge, les coûts des salarié·es Ouest-France étant intégrés au calcul. Sur le plan éditorial, la fréquentation a atteint 2 000 spectateurs, conforme à la jauge prévue.

La suite du festival est à l’étude, selon la capacité du partenaire artistique et la décision des partenaires financiers de renouveler leur soutien. Une reconduction en 2027, avec une périodicité biennale, est envisagée pour la suite après cette première édition.

Politique sociale et RH : égalité, adaptation, perspectives
Faiblement sollicitée malgré des écarts persistants, l’enveloppe « égalité femmes-hommes » soulève des questions sur la politique effective de réduction des inégalités. Dans le même temps, l’enjeu du vieillissement des effectifs et de la gestion des carrières prend de l’ampleur, tout comme l’adaptation des métiers.
Nous nous interrogeons toujours sur les initiatives concrètes que la Direction compte lancer pour inscrire l’égalité professionnelle, la GEPP et l’adaptation des métiers dans une stratégie sociale volontariste et suivie.

Assurances véhicule personnel
L’entreprise continue de garantir les salarié·es utilisant de façon occasionnelle et exceptionnelle leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels. En cas d’usage régulier dans le cadre du travail, chaque salarié·e doit vérifier sa couverture auprès de son assureur et, si besoin, adapter son contrat à ses frais ; le remboursement éventuel est intégré au barème kilométrique. Les élu·e·s attirent l’attention sur la nécessité d’une bonne information à ce sujet.  

Formation
Sur les demandes de formation issues des entretiens professionnels 2025 : 29 % ont été acceptées, 39 % reportées, 32 % refusées. 

Si un format de formation passe en distanciel, il n’y aura a priori pas de bascule en présentiel sans justification. Les personnes insatisfaites d’un format ou contenu sont donc invitées à en informer le service formation. 

Webinaires : pas d’obligation, mais proposition… si vous avez le temps !
Les webinaires restent en accès libre et sans obligation de suivi, dans une logique d’acculturation volontaire. Si la démarche est positive, en revanche à date, pas de centralisation de ces contenus pour les rendre plus accessibles ni de temps officiellement dégagé pour les suivre.