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En bref, CSE du 19/09

Égalité salariale : une enveloppe qui interroge

Lors du dernier CSE, la Direction a expliqué le fonctionnement de l’enveloppe de 100 000 € destinée à corriger les inégalités salariales.
Pour qu’un salarié en bénéficie, il faut qu’il se signale lui-même en déclarant subir une inégalité. Autrement dit, à toi de prouver que tu es discriminé(e) ! . Actuellement deux situations sont en cours d’instruction : une sur le secteur fonction support et une autre sur le secteur rédaction.

La DRH, arrivée récemment en septembre, a reconnu ne pas avoir encore tous les éléments historiques en main. Néanmoins, le mécanisme actuel repose uniquement sur l’initiative individuelle des salariés, qui rappelons-le, n’ont pas accès aux salaires de leurs collègues. Un vrai paradoxe : comment comparer sans les informations nécessaires ?

Autre zone d’ombre : il avait été annoncé il y a plusieurs années que certaines tranches, notamment les cadres femmes entre 40 et 49 ans, bénéficieraient d’un rattrapage spécifique. Engagement jamais réalisé, et sur lequel aucun document n’est aujourd’hui produit. La DRH note ce point.

On nous parle de « points de vigilance » lors des revues salariales, de « nuages de points » à disposition des RH… mais personne n’est en mesure de dire si ces outils sont réellement utilisés. Quant aux temps partiels occupés très majoritairement par des femmes ils ne sont pas pris en compte dans les évaluations. Comment prétendre parler d’égalité salariale dans ces conditions ?

Enfin, aucune réponse n’a été donnée sur la rétroactivité : si un écart est reconnu, jusqu’à combien d’années peut-on remonter pour réparer l’injustice ? Mystère, la DRH s’engage à nous refaire un retour.

La CFE-CGC prend acte que la nouvelle DRH hérite d’un dossier lourd et complexe. Mais nous attendons désormais des actes concrets : diagnostics réguliers, transparence sur les écarts, rattrapages effectifs et automatiques.
L’égalité salariale ne doit pas être un sujet laissé à l’initiative individuelle, mais un engagement collectif et institutionnel.

Arrêt de la nohab et suivi industriel
L’arrêt de la nohab reste programmé pour le 4ᵉ trimestre 2025 ; il n’existe pas à ce jour de date plus précise. Les négociations sur l’organisation se poursuivent et devront être rapidement suivies de discussions sur les dispositifs d’accompagnement des départs. Notre vigilance demeure quant à l’accompagnement de chaque salarié·e concerné·e.

Mutualisation du routage
Deux réseaux coexistent aujourd’hui, livrant les mêmes points de vente chaque jour, le nôtre et celui de la presse nationale. Le projet vise la création d’un routage unique sur toute notre zone, avec pour impératif de ne pas dégrader la qualité de service, ni les heures de départ, ni les horaires des porteurs. Un déploiement progressif se poursuit, démarré dans plusieurs départements. Cette mutualisation suscite de réelles avancées.

Financements publics et contrat de mutualisation
Les discussions nationales relatives aux financements publics sont toujours en cours, dans un contexte de vacance gouvernementale. Le contrat de mutualisation a été ouvert à la signature. Le Groupe, via la voix de Fabrice Bakhouche, a réitéré son accord, rejoignant de nombreux autres éditeurs, même si des négociations persistent sur certains volets. L’obtention des dispositifs financiers dépend de la réussite du plan de mutualisation des routages. Une réponse collective et technique est activement construite dans l’attente de la reprise politique.

Recyclage des journaux
Le projet de recyclage poursuit deux objectifs : une meilleure gestion de la filière papier et la valorisation du travail des porteurs. L’ambition est de multiplier les tournées de récupération, sur la base du volontariat des porteurs. La rémunération associée représente un complément appréciable à leur revenu. Des ajustements sont en cours pour adapter les capacités de recyclage. À ce jour, 17 % des tournées sont concernées, et 19 % des abonné·es sont éligibles. 

Soutien psychologique
Notre prestataire sous le nouveau nom de « VYV écoute et solutions » poursuit son activité avec des délais d’accès au rendez-vous généralement contenus à cinq jours. Les salarié·es sont invité·es à se signaler à Nanci Monteiro en cas de difficulté.

Nous restons mobilisé·es et engagé·es à défendre l’intérêt collectif, à écouter les remontées des équipes et à porter la voix des salarié·es avec exigence, transparence et solidarité. Pour toute question ou besoin d’accompagnement, n’hésitez pas à solliciter vos représentant·es CFE-CGC.