Au CSE du 11 juillet dernier, il a été évoqué le projet de l’arrêt de la rotative Nohab 4 à Chantepie. Fabrice Bazard a insisté sur la notion de projet. Et « il y en aura d’autres », a-t-il communiqué et de poursuivre en indiquant qu’« on doit se poser des questions autant sur nos revenus que sur nos organisations ». Les discussions et négociations commenceront en octobre, avec un objectif idéal de fermeture finalisée pour l’été 2025, ou au plus tard, avant la fin de l’année 2025.
La fermeture concernera entre 25 et 30 personnes (il s’agit d’un ordre de grandeur) sur l’ensemble du périmètre industriel. Les chiffres précis seront déterminés après des discussions plus approfondies. Les négociations se dérouleront différemment de celles de la fermeture du site du Courrier de l’Ouest, car cette fois-ci, il n’y a pas de plan filière nationale en place. En théorie, des transferts de personnel pourraient se faire avec la SIGL, sans affecter l’outil mais avec des implications sociales. La réflexion portera sur les sites de La Chevrolière et de Chantepie, en tenant compte de la masse salariale et des droits à la retraite.
Le projet de fermeture de la Nohab 4 impacterait également le nombre d’éditions produites par le journal. Actuellement, le journal fonctionne en lançant une rotative pour des publications avec de petits tirages, ce qui n’est plus viable. Il est nécessaire de revoir la structure, en veillant à ce que la suppression de certaines éditions n’entraîne pas une diminution du volume d’information locale, mais plutôt une réallocation en augmentant la pagination des éditions restantes pour maintenir le même niveau d’information. L’impact concernerait 8 à 10 éditions entre Ouest-France et les Journaux de Loire.
Le projet de fermeture de la Nohab 4 est une démarche complexe nécessitant des négociations et des ajustements pour minimiser l’impact sur les effectifs et les opérations. Les discussions futures préciseront les détails et les implications de cette réorganisation pour tous les services concernés. A la question : est-ce que toutes les organisations syndicales seront invitées à la négo ? La réponse est la suivante : « Dans un premier temps oui. Après, pour être comme d’habitude, efficace, il vaut mieux négocier avec les syndicats représentatifs du secteur concerné. Mais dans l’absolu, oui ».