Après deux avenants consécutifs (28 juin 2022 et 17 octobre 2022) à l’accord Télétravail initial, la direction nous a finalement proposé de signer un accord identique aux précédents avenants.
Alors qu’elle avait envisagé de porter à 3 jours de télétravail par semaine, la direction a ensuite changé son discours en restreignant ces 3 jours aux seuls emplois sous tension dans certains secteurs (informatique et DSN).
La CFE-CGC a donc proposé d’ouvrir des discussions sur les métiers qui pourraient prétendre également à 3 jours de télétravail.
Finalement, la direction a encore fait marche arrière en restant à deux jours par semaine.
Comment justifier qu’un accord soit moins disant que l’usage actuel qui va parfois au-delà de 3 jours par semaine sans entraver le bon fonctionnement des services ?
Pire ! La CGT a fait remarquer à la direction que les 3 jours par semaine n’étaient pas inscrits dans l’accord et qu’il ne devait pas y avoir de dérogation.
Dans ces conditions, il n’était donc pas envisageable de signer un accord qui restreint un usage et qui n’entravait pas le bon fonctionnement des services de l’entreprise.
La CFE CGC dénonce la frilosité de la direction, toujours peu encline à un dialogue social innovant et sincère, et invite les salariés à manifester leur mécontentement auprès de leurs encadrants.