Lors de la réunion du 10 mai concernant la révision de l’accord télétravail, la direction avait accepté la proposition de la CFE-CGC d’augmenter à 3 jours de télétravail par semaine (2 jours réguliers + 1 jour occasionnel avec entente de son manager) alors que l’accord actuel prévoit 2 jours par semaine avec un maximum de 6 jours par mois.
Cette proposition faisait, semble-t-il, l’unanimité du côté des organisations syndicales.
C’est dans ce contexte que nous avons abordé la seconde réunion du 23 juin dernier.
Mais coup de théâtre ! La direction change d’avis, prétextant qu’elle doit avoir des échanges avec les différentes filiales du groupe pour connaître la marche à suivre à Ouest-France. Cet argument est irrecevable.
Les propos de la direction changeraient-ils en fonction de la direction du vent ?
Quelles sont les vraies raisons sur l’origine de ce retournement de situation ?
Pour faire patienter les salariés et sous prétexte d’un potentiel gain de pouvoir d’achat la direction propose un avenant à l’accord existant permettant ainsi d’avoir 2 jours/semaine jusqu’à fin octobre seulement.
La CFE CGC souhaite dès à présent établir un accord viable dans le temps sur la base de 3 jours par semaine conformément à la proposition initiale de la direction.
La CFE CGC qui est à l’initiative des discussions sur le télétravail ne souhaite pas s’engager une nouvelle fois dans des mesures insatisfaisantes et ne signera pas cet avenant minimaliste.