Sur fond d’inflation le budget 2022 de l’entreprise est soumis à rude épreuve : l’explosion du prix du papier, de l’essence et les difficultés avec le portage qui mettent l’entreprise dans une position inédite. C’est sur ce constat que la direction a répondu par la négative aux revendications des organisations syndicales concernant les valorisations des salaires. L’INSEE comptabilise une inflation de 4,8 % à ce jour, le chiffre de 10 % en septembre est même avancé dans certains médias. A ça il faut ajouter l’inflation des années précédentes où là aussi, malgré un contexte plus favorable, les salariés n’ont rien eu. La direction nous propose de se revoir en octobre et espère y voir plus clair.
La CFECGC constate qu’au fil des ans malgré une charge de travail toujours plus forte les salariés de Ouest-France perdent bien de plus en plus de pourvoir d’achat.
Pendant ce temps-là la négociation du plan filière avance pour ceux qui partent, mais aussi pour ceux qui restent avec à la clé des négociations salariales. La CFECGC cherche encore la logique dans ces contradictions. Pour patienter la direction nous annonce vouloir ouvrir trois axes de discussion :
- 2 jours de télétravail en plus par mois.
- Revalorisation du barème des indemnités kilométriques : de 0.428 € à 0.451 € soit un impact de 245 000 € sur le budget de l’entreprise (le secteur essentiellement concerné est la rédaction)
- Mise en place d’un forfait mobilité douce pour ceux qui pratiquent le covoiturage, qui utilisent le vélo, trottinette ou bus.
La CFECGC estiment que ces propositions sont loin de répondre à la situation que vivent les salariés concernant la baisse de leur pourvoir d’achat.
Si vous souhaitez calculer votre perte de pouvoir d’achat en comparant vos augmentations de salaire au taux d’inflation, vous pouvez retrouver ces taux, année par année sur ce site :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2122401#tableau-figure1