La Négociation Annuelle Obligatoire est une obligation légale en France. Cette négociation entre la direction et les représentants syndicaux porte notamment sur la politique salariale.
Depuis de nombreuses années, la direction de Ouest-France a tenté par tous les moyens de ne pas aborder la politique salariale justifiant cette posture par la situation économique de l’entreprise et privilégiant les augmentations individuelles. Le résultat est qu’aujourd’hui le pouvoir d’achat des salariés a baissé et l’entreprise dégage du bénéfice régulièrement.
Cette année, au terme d’une négociation chaotique, la direction a finalement accordé l’augmentation suivante :
- 1,5% pour les salariés ayant une rémunération mensuelle brute de base inférieure à 1,6 fois le smic.
- 0,8% pour les salariés ayant une rémunération mensuelle brute de base comprise entre 1,6 et 2,5 smic.
Une prime exceptionnelle de 300 euros bruts a été versée avec les salaires de novembre à l’ensemble des salariés.
Certes, cette augmentation est insuffisante mais l’ensemble des organisations syndicales ont finalement accepté cette proposition.
C’est dans cette logique que la CFE CGC a signé la NAO 2021, d’autant qu’en ne signant pas, la direction aurait pu alors, comme elle l’a sous-entendu, appliquer des mesures moins-disantes de manière unilatérale. Dans ce contexte peu enclin au dialogue social, la CFE CGC a donc pris ses responsabilités.
La CFE CGC a également obtenu une autre avancée concernant les astreintes des jours fériés. Dorénavant, le taux horaire de l’indemnité d’astreinte des cadres sera majoré de 25 % soit 6,45 euros pour les jours fériés travaillés et de 50% 7,74 euros, les 25 décembre et 1er janvier à compter du 1er décembre 2021.