La dernière réunion de Négociation Annuelle Obligatoire a eu lieu le 10 octobre dernier.
Sans surprise, la direction nous a indiqué que tous les coûts liés à l’énergie et au papier avaient augmenté et qu’il n’y avait donc rien à négocier. Néanmoins la direction a mis en œuvre 3 mesures :
- Télétravail 2 jours/semaine jusqu’à fin octobre.
- Forfait mobilité douce
- Augmentation des indemnités kilométriques indexée sur le du prix du carburant.
La CFECGC estime qu’avec uniquement ces 3 mesures, la direction ne répond pas à la baisse du pouvoir d’achat liée à l’inflation. Malheureusement les années se suivent et se ressemblent pour les salariés de Ouest-France et essentiellement les cadres qui voient leur pouvoir d’achat s’égrainer. Dans le même temps, le montant des investissements de Ouest-France reste stable depuis plusieurs années !!! Notre direction privilégie les locaux, le matériel mais continue à négliger ses cadres.
Parallèlement, dans la même semaine, la direction vient de débuter des négociations salariales à l’industriel dans le cadre de la mise en place de la polyvalence des salariés induite par les départs volontaires du plan « PRIM ». C’est à ne plus rien comprendre. D’un côté, la direction nous dit qu’il n’y pas d’argent pour des augmentations générales et elle négocie les salaires à l’industriel !
Enfin la CFECGC estime que 2023 sera une année à haut risque pour votre pouvoir d’achat déjà bien impacté, car il pourrait encore se dégrader du fait d’un appel d’offres lancé par l’entreprise concernant la mutuelle. Il pourrait aboutir à une augmentation de la cotisation salariale sans pour autant avoir l’équivalence des prestations actuelles. Un CSE extraordinaire est organisé le 19/10/2022 sur ce sujet.